Science

Eh bien pour le savoir, il faudra attendre encore deux semaines, parce que M. Grotzinger refuse d'en dire davantage, sous prétexte que toutes les vérifications n'ont pas encore été faites. Le scientifique de la NASA a créé tout un émoi depuis qu'il a accordé, mardi, une entrevue à la radio publique américaine (NPR), au cours de laquelle il a évoqué une découverte majeure faite par le robot Curiosity. «Ce sont des données qui vont entrer dans les livres d'histoire. Cela semble vraiment bon», a-t-il affirmé, sans toutefois aller plus loin. Hier, lors d'un échange de courriels avec le magazine Wired, M. Grotzinger a révélé que la découverte serait rendue publique au début de décembre, lors du congrès annuel de l'Union américaine de géophysique. Mais le mal était fait : tout Internet se demandait hier ce que la NASA avait bien pu dégoter sur la planète rouge, et le consensus qui se dégageait des commentaires était qu'après les propos de M. Grotzinger sur les «livres d'histoire», toute annonce ne portant pas sur la découverte d'une molécule organique - donc possiblement d'origine biologique - constituerait une déception. Grosse commande... En après-midi, toutefois, Guy Webster, porte-parole du Jet Propulsion Laboratory, d'où la mission Curiosity est dirigée, a tout fait pour réduire les attentes. «Concernant sa remarque sur les livres d'histoire, la mission dans son ensemble est de nature à entrer dans les livres d'histoire [...]. Il n'y a rien de spécifique à venir qui soit bouleversant», a-t-il commenté lorsque joint par l'Agence France-Presse. «John [Grotzinger] était ravi de la qualité des analyses sur les échantillons en provenance du robot alors qu'un journaliste était dans son bureau la semaine passée. [...] Il a par le passé déjà été enthousiasmé par de précédents résultats, et il le sera de nouveau à l'avenir», a-t-il ajouté.

Publié le 15/04/2021 à 21:13 par Firstblood

On pourra peut-être en importer ?

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